Comment Jean-Michel Blanquer est devenu la figure de proue de l’« anti-wokisme »

26/05/2022 Par acomputer 607 Vues

Comment Jean-Michel Blanquer est devenu la figure de proue de l’« anti-wokisme »

A son arrivée aux commandes de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer était perçu comme un homme neuf et pragmatique, porteur d’une réflexion sur l’école et d’un bon bilan comme recteur d’académie en Guyane ou à Créteil. Qui alors, en dehors des « pédagogistes » qui l’attendaient l’arme au pied, se souvenait qu’il avait été au cœur de la politique éducative sous Jacques Chirac (comme directeur adjoint du cabinet de Gilles de Robien, l’un de ses prédécesseurs rue de Grenelle) et sous Nicolas Sarkozy (comme « Dgesco », directeur général de l’enseignement scolaire) ? Il était présenté comme un solide « techno ».

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Blanquer a changé. Il porte depuis cet été la barbe et une croisade. Il est devenu la figure de proue du combat contre le « wokisme », un mot bien flou visant la lutte contre toutes les formes de domination (subies par les femmes, les minorités religieuses, sexuelles ou ethniques…). Il se promet de terrasser cette vision « communautariste », qu’il juge « déstabilisatrice pour la civilisation ».

Comment Jean-Michel Blanquer est devenu la figure de proue de l’« anti-wokisme »

Le « techno » s’est mué en animal politique, l’un des rares du gouvernement Castex, l’un des plus encombrants. A la Sorbonne, le 7 janvier, jour anniversaire des attentats contre « Charlie Hebdo », il donnait le discours inaugural d’une conférence de deux jours aux allures de meeting, intitulée « Après la déconstruction : reconstruire les sciences et la culture ».

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