26 façons de réduire son impact environnemental | National Geographic National Geographic National Geographic
DURABILITÉ, voilà un grand mot. Mais à l’échelle des choses que nous faisons tous, les plus petits efforts peuvent donner des résultats formidables. Ce que nous consommons au sein même de notre foyer peut avoir un impact sur les écosystèmes les plus importants et les plus vitaux du monde ; et pour inverser le cours de la disparition dévastatrice des espèces et de la biodiversité, nous devons tout simplement passer à l’action.
En cette Journée de la Terre, National Geographic inaugure Planet Possible, nouvelle initiative visant à nous donner les moyens à tous de vivre une vie moins agressive pour notre planète. Dans un monde accablé par la pandémie, d'aucuns pourraient penser que ce n’est pas le problème le plus urgent, mais en réalité, la santé de notre environnement est bien plus liée à l’émergence de maladies comme la COVID-19 que ce que l’on peut croire.
Nous avons tous et toutes entre nos mains le pouvoir de faire bouger les choses dans le bon sens grâce aux choix que nous faisons au quotidien : voici 26 idées pour commencer dès maintenant à changer votre vie et le monde.
En savoir plus sur Planet Possible
1. ACHETEZ MOINS
De toutes les matières brutes que nous soustrayons à la nature pour en faire des produits, environ deux-tiers deviennent des déchets. Dès lors, pour le bien de la planète, nous devons nous procurer ce dont nous avons besoin de manière durable et reconditionner ce dont nous n’avons plus l’usage. L’avenir, si on le veut prospère et viable, doit prendre une forme ronde : celle d’une économie circulaire dans laquelle nous faisons un usage parcimonieux des ressources et recyclons à l’infini. « Dans notre conception de l’économie circulaire, les déchets et la pollution sont éliminés, les matériaux et les produits sont réutilisés, et la nature se régénère, et tout ça à dessein », explique Dame Ellen MacArthur, fondatrice de la Fondation EllenMacArthur. « Une économie de ce type permettrait d’équilibrer les besoins de la société avec ceux de notre planète. »
2. MANGEZ PLUS DE PLANTES
« L’élevage et la mise à mort des 80 milliards d’animaux qu’on mange chaque année laisse des séquelles phénoménales sur notre planète, principalement à cause des terres qu’il faut mobiliser pour la culture de leurs fourrages, qu’il s’agisse de soja, de maïs ou d’herbe », explique le réalisateur Kip Andersen, à l’origine de Cowspiracy : le secret du développement durable et de Seaspiracy, documentaires sur l’environnement. Selon lui, « c’est la principale cause de destruction de l’habitat, de consommation et de pollution de l’eau, de déforestation et d’extinction de la faune. Ça remplace les écosystèmes bio-divers par des monocultures (de soja, de maïs ou d’herbe) et des espèces uniques (vaches, cochons ou poules). » Selon certaines estimations, le marché mondial des substituts de viande pèsera plus de 5,8 milliards d’euros en 2025, alors que les produits à base de plantes sont en train de convaincre les fans de viande les plus irréductibles qui se souciaient du bien-être animal et humain. Au vu du coût environnemental élevé d’une telle production, limiter votre consommation de viande et de produits laitiers est une des façons les plus efficaces de réduire votre empreinte carbone – et accessoirement de préserver votre santé.
3. À LA MAISON, RÉDUISEZ VOTRE CONSOMMATION D'ÉNERGIE
Le gouvernement français s'est fixé pour objectif de faire évoluer de 9 % la part des énergies renouvelables à l'horizon 2030, passant de 23 % de la consommation finale brute d’énergie sur le territoire en 2020 et à 32 % de cette consommation en 2030. Pour atteindre cet objectif, plusieurs aides ont été créées pour les particuliers.
Parmi les aides pour les logements individuels, il existe le crédit d'impôt pour la transition énergétique, l'éco-prêt à taux zéro et le dispositif des certificats d'économies d'énergie. Près de 10 millions de logements ont été bénéficiaires du crédit d'impôt pour la transition énergétique entre 2005 et 2013 ; un taux unique de 30 % sans conditions de ressources est appliqué. Quant à l'éco-prêt à taux zéro, il a été mis en place dans le cadre de la loi de finances de 2009. D'un montant maximal de 30 000 € alloués sans conditions de ressources, il permet le financement des travaux lourds de rénovation énergétique de votre résidence principale. Par cette aide, le gouvernement français a pour ambition d'éradiquer toutes les « passoires thermiques » à l'horizon 2028. Il est même question de les exclure du marché locatif. En réduisant vos factures énergétiques - gaz, chauffage, électricité voire climatisation l'été - vous réduirez également de manière significative votre empreinte carbone.