Quels sont les meilleurs skis larges pour la freerando ?

05/04/2022 Par acomputer 513 Vues

Quels sont les meilleurs skis larges pour la freerando ?

Difficile d'y voir clair dans l'univers des skis de freerando tant la tendance à la chasse au poids superflu tend à faire de ces skis théoriquement hyper polyvalents des brindilles de ski de rando pur et dur.

Cartésiens, nous estimons que la bonne largeur pour un ski censé posséder des aptitudes sur pistes et en hors-pistes, à la montée mais surtout à la descente, s'articule autour des 95 mm. Plus large, c'est à la fois trop lourd et moins polyvalent, plus fin, c'est trop de perte en portance et donc, en plaisir.

Si l'on pouvait classer les performances de ces skis allégés simplement en fonction de leur poids, le monde serait merveilleux. Hélas, il est plus complexe. Certes, les skis très (trop) légers sont rarement les plus efficaces à la descente. Si certains peuvent surprendre, offrir de l'accroche et tailler une courbe sur neige compacte, pour la majorité de ces skis de freerando "allégés", c'est un rêve inatteignable…

À chacun de connaître précisément sa pratique et ses envies pour ne pas se tromper de monture ! Chez Skieur, nous faisons le choix de mettre en valeur des skis de freerando certes plus lourds, mais qui ont de la tenue et de l'accroche. Voici les lauréats !

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Freerando top confort : Elan Ripstick 96

  • Ligne de cotes : 136 – 96 – 110 mm
  • Rayon : 18 m
  • Tailles disponibles : 164, 172, 180, 188 cm
  • Poids : 3300 g la paire en 180 cm
  • Remis au goût du jour l’an dernier sans réellement changer en caractère, cet Elan Ripstick 96 demeure un excellent ski de freerando du moins comme on l’imagine chez Skieur. Plus lourd que les spécialistes de la rando mais quand même vraiment léger pour un ski de freeride, il semble avoir été taillé pour cette pratique hybride qui mêle montée et descente avec un avantage certain, sa facilité d’usage.

    Toujours aussi doux et facile, il demeure également maniable et déjauge aisément en poudreuse. Un peu limité en performance contre les purs skis de freeride, il se découvre en champion en pratique freerando où son amorti lui offre une stabilité que les skis trop légers ne peuvent avoir. En prime, le Ripstick 96 carve facilement sur piste, enroulant les courbes sur son rayon de manière ludique et excitante.

    En dehors ou sur les pistes, il va saturer si on tape trop dedans, mais une fois de plus, les skis plus légers auront déjà lâché l’affaire avant, le confort en moins. Bref, un super compromis pour la freerando, avec une largeur de patin là aussi dans le compromis en termes de polyvalence, et un poids sans problème lorsqu’on descend bien davantage que l’on peaute. Quitte ne rien lâcher, autant ne rien céder au plaisir de skier plutôt qu’à celui offert par quelques centaines de grammes économisées…

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    Un ski de rando vigoureux : Dynastar M-Tour 99

  • Ligne de cotes : 127-99-117 mm
  • Rayon : 20 m
  • Tailles disponibles : 162, 170, 178, 186 cm
  • Poids : 2600 g la paire en 178 cm
  • Dans l’innombrable gamme randonnée de Dynastar, les nouveaux arrivants M-Tour sont une excellente option pour le randonneur qui ne veut pas laisser le confort de la descente de côté. Descendant du Mythic 97, il se voit adopter le shape du M-Pro 99, un très bon all-mountain/freeride, mais en version allégée. C’est un pari réussi puisque malgré son poids plume, ce ski offre un réel confort et une conduite plus qu’acceptable en toute neige. Comme s'il n'avait gardé que le meilleur du Mythic, tout en allant chercher plus loin dans son potentiel. S’il faut lui rentrer dedans pour le rendre joueur, il accepte avec plaisir des virages serrés entre les obstacles à condition d’avoir un petit bagage technique, où à défaut de solides cuisses. C’est en le laissant trop accélérer qu’on se rappelle qu’on a sous le pied un ski de randonnée et non un freeride, attention donc à ne pas trop appuyer sur la pédale pour ne pas se faire surprendre. On ne le choisit donc pas pour s’employer à du gros hors-piste en station, mais bien pour ce pourquoi il a été conçu : du ski de randonnée durant lesquels on cherche à se faire plaisir en descente quelles que soient les conditions, sans pour autant chercher à filer à mach12.

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    Le bon compromis : Salomon – QST 98

    Ligne de cotes : 132-98-120 mm•Rayon : 16 m •Tailles disponibles : 169, 176, 183, 189cm•Poids : 3640 g la paire en 176 cmChez Skieur, on parlait déjà du QST 99 comme le ski polyvalent par excellence, celui à amener partout tout le temps grâce à une fixation hybride de type Shift. Salomon propose cette année un tout nouveau QST 98 qui vient remplacer le 99 ainsi que le 106. Comme tout bon ski, le QST 99 pèse son poids et ne sera donc pas la meilleure option en montée. Mais en descente le ski se dévoile dès les premiers virages et l’on comprend rapidement pourquoi on accepte de monter plus lourd : on peut aller vite, très vite avec un ski joueur et solide. Le ski est excellent porteur avec ses 99 mm au patin et son talon conduit le skieur avec aisance dans ses courbes. C’est avec de bonnes fixations hybrides que le montage prend tout son sens, pour pouvoir appuyer fort en toute condition, sur la piste et en dehors, en poudre ou en trafolle. Un ski bon partout, surtout lorsqu’il descend !

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    Pour le freeride : Faction Agent3.0

  • Ligne de cotes : 134-106-124 mm
  • Rayon : 21 m
  • Tailles disponibles : 164, 172, 180, 188 cm
  • Poids : 3440 g la paire en 180 cm
  • Si cet Agent 3.0 est l'un des plus lourds de la catégorie (1720g par ski), ses quelques grammes en trop se ressentent très agréablement dans son confort en descente. L’Agent 3.0 met tout le monde d’accord de par son côté joueur, son accroche et surtout sa conduite en virage excellente, ce qui en fait un vrai ski freeride. Aussi bon en poudre qu’en trafolle, il sait absorber les chocs et ce n’est que lorsqu’on lui demandera d’aller très (trop) vite qu’il montrera ses limites. Et encore il faut vraiment y aller pour le faire trembler, la plupart des skieurs auront du mal à aller chercher ses limites… Le genre de ski parfait pour aller du haut du télésiège au sommet de la pente que l’on veut rayer, voir un peu plus loin, sans avoir à craindre du ski que l’on a sous les pieds. Au contraire, ce petit nouveau est un allié de poids qui, si l’on a les jambes pour le conduire, permettra de laisser aller sa créativité en skiant comme on a envie de skier. A monter avec une bonne fixation type Shift ou Duke pour ne pas perdre de sa saveur à la descente, plus léger ferait perdre la confiance que l'on donne dans cette paire. Un ski pour ceux qui, lorsqu’on n’avait pas le matos adéquat, montaient leur paire de freeride à l’épaule jusqu’en haut de la ligne !

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    Le plus rapide : Scott Pure

    Ligne de cotes : 142-109-122 mm•Rayon : 23 m •Tailles disponibles : 182, 190 cm•Poids : 4000g la paire en 182 cmUn choix que beaucoup de randonneurs n’accepteront pas, car le poids peut ici dépasser les limites de l’entendement. Pourtant, le « Pure » mis au point avec Jeremy Heitz est LE genre de ski que l’on veut emmener en montagne. Alors si trop lourd pour de longues randonnées, on le montera en altitude avec l’aide des remontées mécaniques pour finir en peaux, pour quelques centaines de mètres d’effort tout au plus. Une fois descendant, le ski est posé et extrêmement sécurisant pour son skieur. Il donne beaucoup de vitesse, accélère tout en laissant à son skieur le choix de la trajectoire sans se fatiguer. Le ski absorbe les pièges et les mouvements de terrain à condition qu’on aille vite. En effet à basse vitesse, le ski dégage une bien moins glorieuse image de lui-même : un peu pataud, mollasson et dur à manier. Un ski à l’image de son créateur donc : qui veut aller vite tout le temps, et qui s’en donne les moyens…

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