Comme dans “Le Grand Bain”, 10 films avec des hommes bien dans leur slip

02/01/2023 Par acomputer 415 Vues

Comme dans “Le Grand Bain”, 10 films avec des hommes bien dans leur slip

Cinéma

Hélène Marzolf

Publié le 24/10/18 mis à jour le 08/12/20

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Alors que Gilles Lellouche fait plonger une bande d’apprentis nageurs dans son “Grand Bain”, petit défilé des plus beaux maillots portés à l’écran… Du pagne christique des Monty Python au string bien ringue des “Bronzés”, attention les yeux !

Le pionnier, ce fut Johnny Weissmuller, alias Tarzan, avec ses cuisses velues et son cache-sexe en fibres de cocotier 100 % bio. Depuis, les mâles en slip – de ville ou de bain – se sont succédé au cinéma. Tantôt machos – comme Aldo Maccione roulant des mécaniques sur la plage – tantôt pathétique – comme Thierry Lhermitte dans Les Bronzés, dévoilant un kangourou du plus bel effet à une Josiane Balasko hilare… Alors que débarquent sur nos écrans Le Grand Bain et sa bande d’apprentis nageurs artistiques, passage en revue des hommes en slip « très mâles, très bien » (les pas trop jeunes reconnaîtront la référence publicitaire…).

”La Vie de Brian”, de Terry Jones (1979)

Ils ne sont pas bien, là, tranquilles, décontractés du pagne ? Dans la dernière scène de ce film culte, la crucifixion de Brian et de ses copains s’accomplit en chanson. La philosophie des Monty Python ?« Quand dans la vie tu tombes sur un os, ne ronchonne pas, siffle un peu. Pour tout arranger, pour que tout aille mieux, prends la vie du bon côté ! […] Tu viens du néant, tu y retournes. Qu’as-tu perdu, rien du tout ! » Ode au nihilisme joyeux.

“Superman”, de Richard Donner (1978) et ses innombrables suites et déclinaisons…

Un homme en sous-vêtements n’est pas forcément démuni. La preuve avec le plus célèbre superhéros de tous les temps.En slip rouge sur collants bleus, Superman est au faîte de sa puissance : il tourne trois fois autour de la Terre, soulève des bus d’une seule main, sauve sa chérie des griffes de divers méchants... L’astuce pour le neutraliser ? Lui glisser de la kryptonite dans le moule-bonbon.

“L’Effet aquatique”, de Sólveig Anspach (2016)

Pour séduire Florence Loiret-Caille qui est « maître nageuse à Maurice-Thorez », Samir Guesmi se montre prêt à tout !Y compris à apprendre à nager (alors qu’il sait déjà), en slip de bain orange fluo avec un palmier dessiné dessus. Nager la brasse sur un tabouret, endurer les leçons de l’hilarante Olivia Côte: « Faites la grenouille et le petit sumo énergique ! Allez, on replonge le petit cucul dans l’eau ! »… Les yeux ennamourés, l’apprenti nageur réinvente le romantisme moderne, en assumant une virilité pataude. Leçon de drague chlorée et poétique.

“Zardoz”, de John Boorman (1974)

Comme dans “Le Grand Bain”, 10 films avec des hommes bien dans leur slip

La vision improbable – et assez insoutenable ! – de Sean Connery en espèce de trikini rouge (slip et bretelles porte-cartouches) ferait presque oublier que Zardoz, au départ, était considéré comme un essai visuel audacieux, né dans un contexte de contre-culture. Aujourd’hui, que reste-t-il de cette fable mythologico-futuriste dénonçant l’exploitation humaine, l’oppression d’une caste par une autre ? Des images délirantes, un onirisme boursouflé et un personnage principal ridicule. Pour amateurs de nanars !

“Borat, leçons culturelles sur l’Amérique pour profit glorieuse nation Kazakhstan”, de Larry Charles (2005)

Il aime jouer au ping-pong, danser le disco, rouler des pelles à sa sœur et prendre des bains de soleil en « mankini » vert flashy. Le maillot de bain de Borat, le journaliste kazakh le plus calamiteux de la terre, est devenu une pièce mythique.

“Le Plongeon”, de Franck Perry (1968)

Vêtu d’un simple maillot de bain, Burt Lancaster décide de rentrer chez lui en passant par toutes les piscines de ses voisins. Avec cette critique de la bourgeoisie et de la société de consommation américaine, Perry prônait le retour à une forme d’authenticité radicale. Le rousseauisme version Nouvel Hollywood...

“La Piscine”, de Jacques Deray (1969)

Affrontements torrides, violences feutrées, jeux de séductions dangereux entre Romy et Alain… Dans cette tragédie amoureuse autour du rectangle turquoise d’une piscine, Delon, beau comme jamais, offrait son corps au soleil. Et transcendait même le maillot de bain à motif cachemire très seventies.

”Coup de foudre à Notting Hill”, de Roger Michell (1999)

Il est musclé comme un Flanby, gainé comme un pneu à moitié dégonflé. Dans la célèbre comédie romantique, Spike (Rhys Ifans) ouvre la porte de chez lui en vieux slip relâché aux coutures et pose fièrement, mitraillé par des dizaines de paparazzis. L’incarnation du loser magnifique.

“Les Bronzés”, de Patrice Leconte (1978)

On a évoqué Thierry Lhermitte, mais n’oublions pas Christian Clavier, qui récite du Saint-John Perse, les pieds dans des égouts et l’entrejambe moulé par un string affriolant… L’incarnation du loser prétentieux, portée au plus haut niveau !

“Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête”, d’Ilan Klipper (2018)

Le slip sert ici de baromètre à l’état d’esprit du personnage, un écrivain quinquagénaire qui, après le succès d’un premier roman, végète chez lui, entre déprime et jubilation de l’enfermement. Traîner à moitié nu, soliloquer, mélanger réalité et délire… La déroute du mâle devient un hymne à l’inadaptation. Et traîner en dessous douteux, une revendication existentielle.

Hélène Marzolf

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