Dermatite atopique

15/09/2022 Par acomputer 738 Vues

Dermatite atopique

La peau est une barrière naturelle qui nous protège notamment des substances avec lesquelles notre corps entre en contact (vêtements, parfums, cosmétiques, aliments, etc.) chaque jour. Elle assure également les échanges d’humidité et de chaleur entre notre corps et l’environnement.

Chez les personnes souffrant de dermatite atopique, cette défense naturelle est affectée en raison d’une prédisposition génétique – comme l’indique le terme «atopique» – entraînant une réactivité cutanée excessive à l’égard des substances présentes dans l’environnement et des allergènes.

En plus de cette vulnérabilité génétique, des processus inflammatoires entrent en jeu. Un déséquilibre (production réduite de peptides antimicrobiens – des antibiotiques naturels), une carence ou un dysfonctionnement au niveau des substances (lipides, protéines, enzymes, molécules hydratantes, etc.) qui constituent la couche superficielle de la peau fragilisent sa fonction protectrice. La peau retient moins efficacement l’eau et devient plus sèche, ce qui la rend plus vulnérable aux infections virales, bactériennes et mycosiques, aux allergènes et aux substances présentes dans l’environnement. À leur contact, ces derniers vont alors déclencher une réaction inflammatoire excessive. Rougeurs, gonflement, douleurs… et c’est un cercle vicieux qui s’installe.

Dermatite atopique

Enfin, des facteurs environnementaux sont également impliqués dans le déclenchement ou le maintien de la maladie, parmi eux:

L’incidence de ces facteurs varie d’une personne à l’autre et selon les moments de la vie, si bien qu’il est difficile d’identifier ce qui déclenche véritablement une poussée.