Les jockeys Pierre-Charles Boudot et Pierre Bazire mis en examen dans une affaire de viol

28/12/2022 Par acomputer 565 Vues

Les jockeys Pierre-Charles Boudot et Pierre Bazire mis en examen dans une affaire de viol

Par Nicolas Aubouin Publié leActu Oise Voir mon actu

Coup de tonnerre ans le milieu hippique français. Lundi 10 mai, Pierre-Charles Boudot et Pierre Bazire, deux jockeys, ont été placés en garde à vue à Chantilly (Oise). Ils étaient entendus par les enquêteurs à propos d’un viol commis en février dernier à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Ce mercredi 12 mai, Jean-Baptiste Bladier, procureur au tribunal judiciaire de Senlis (Oise) a annoncé leur mise en examen.

Il existe donc pour les enquêteurs des indices graves et concordants à l’encontre des deux sportifs dans cette affaire. Les chefs d’accusation retenus sont « viol » pour Pierre-Charles Boudot et « non-dénonciation de crime » pour Pierre Bazire. Ils ont été placés sous contrôle judicaire dans l’attente de leur jugement.

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Tous les deux sont également placés sous le statut de témoin-assisté. Du chef « de subornation de témoin » pour Pierre-Charles Boudot et « de non-empêchement de crime » pour Pierre Bazire. Une information judiciaire contre X a aussi été ouverte « des chefs de menaces ou actes d’intimidation visant la victime d’un crime », précise le parquet.

Pierre-Charles Boudot : une vedette de la discipline

À 28 ans, le jockey Pierre-Charles Boudot est une véritable star des courses de galop. Considéré comme l'un des meilleurs du monde grâce à de nombreuses victoires lors de courses prestigieuses. Il vit aujourd'hui à Chantilly, dans l'Oise.

Dans un appartement de Cagnes-sur-Mer

Les faits remontent à la nuit du 17 au 18 février dernier. Ils se seraient produits au cours d’une soirée dans un appartement de Cagnes-sur-Mer, près de Nice. La victime a déposé plainte dès le 19 février. L’enquête, confiée à la gendarmerie de Chantilly, a été agrémentée par « un très grand nombre d’auditions », confie le procureur de Senlis.

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Me Justine Devred, avocate de la plaignante, a expliqué que sa cliente « a des flashs, de grands trous, des moments où son corps ne répondait plus » lorsqu’elle se remémore la soirée où les faits se seraient déroulés. « Il est fort probable qu’on lui ai fait boire ou inoculé des produits pour annihiler son consentement », estime Me Devred pour France Info.

Des faits similaires avaient été reprochés par une autre femme à Pierre-Charles Boudot en 2018. Le juge d’instruction avait alors estimé qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments pour que l’homme soit mis en examen.

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